Les 80 vaches de Thomas Allard dépassent les dix mille litres de lait par an en valorisant les fourrages de l’exploitation, notamment l’herbe pâturée. Elles affichent 145 points d’Isu, en moyenne. Un parcellaire groupé autour de bâtiments anciens mais fonctionnels, des terres profondes bordées par la rivière Claie, la volonté de sortir les animaux pour profiter de la pousse de l’herbe et un niveau génétique élevé des animaux. Voilà les ingrédients qui permettent à Thomas Allard, ancien technicien d’Évolution, de BCLEO et de Prim’Holstein France, d’allier simplicité et efficacité sur sa ferme de 80 ha au Centre-Est du Morbihan. Vigilance sur l’index reproduction « Je me suis installé en 2011 sur la ferme familiale, avec un troupeau d’une cinquantaine de vaches d’un bon niveau de production », indique l’éleveur, connu sur les concours pour sa fonction de juge. Depuis, il a renforcé la sélection tant en production qu’en morphologie. « Je recherche des vaches avec une bonne largeur de poitrine et de bassin. Des animaux robustes sur de bons membres et de bons pieds (peu de pression infectieuse et de parages sur l’élevage) ». Une attention particulière a été portée sur les index fonctionnels : + 0,9 en santé mamelle et + 0,8 en repro sur le troupeau actuellement (respectivement + 0,4 et + 0,5 en moyenne nationale Upra). « Le taux de leucocytes se situe régulièrement autour de 100 000. La reproduction reste la première cause de réforme ; je suis donc plus vigilant sur ce critère. » L’index moyen est de 145 points d’Isu sur les vaches et 170 sur les génisses. Mères à taureaux Les filles du taureau Shottle ont marqué le troupeau. Parmi leurs descendantes, une vache a produit plus de 100 000 litres de lait en 9 lactations ; elle vêlera pour la dixième fois ce mois de novembre. Des collectes d’embryons sont réalisées, uniquement dans…
Un potentiel génétique bien valorisé