Grâce à une bonne gestion sanitaire et génétique de son troupeau, avec l’utilisation du génotypage et de semence sexée, Hervé Brunel parvient à un taux de renouvellement moyen avoisinant les 20 %. Seul à travailler sur son exploitation, Hervé Brunel a fait différents choix pour rendre la conduite de ses deux troupeaux bovins, Normand et Charolais, plus simple. Quand il s’est installé en 1993 sur la ferme familiale, à l’âge de 22 ans, il y avait déjà des Normandes. « Le troupeau est basé sur les 7 ou 8 femelles acquises par mon grand-père à l’époque. Il n’y pas eu d’achats depuis », précise l’éleveur qui apprécie « les qualités bouchères et la rusticité de la race ». « Moins de travail » L’élevage livre 280 000 L de lait par an. La maîtrise du taux de renouvellement à 20 % de son troupeau de 65 laitières permet à Hervé Brunel de réduire le nombre de génisses élevées. « C’est moins de coûts, moins de travail et moins d’animaux présents », résume-t-il. L’âge au 1er vêlage se positionne à 30 mois et les vaches font généralement 3 ou 4 lactations, voire beaucoup plus pour certaines. Traditionnellement, il naît sur l’élevage davantage de femelles que de mâles. Pour limiter le nombre de génisses à élever en se concentrant sur les animaux d’intérêt, l’agriculteur a suivi une formation sur l’intérêt du génotypage en 2018 organisée par Évolution (désormais Innoval) puis l’a mis en place sur son élevage. Il fait aussi partie d’un groupe génétique animé par la coopérative où sont présents des éleveurs en race Normande du Sud Ille-et-Vilaine. Le troupeau charolais est conduit en deux lots. Du progrès génétique « Toutes mes génisses sont aujourd’hui génotypées. Je positionne de la semence Normande (éventuellement sexée) sur les meilleures vaches et génisses puis les autres femelles sont inséminées en Blanc…
Un taux de renouvellement bien maîtrisé