Viser l’autonomie avec 9000 kg de lait

Une rencontre est organisée avec Dominique Lardeux, éleveur du Maine-et-Loire, sur le thème « Viser l’autonomie avec 9 000 kg de lait », le 29 novembre à 13 h 30 à la salle du complexe culturel, 2 place St-Martin à la Mairie de Javené (35).
Éleveur bio productif et autonome depuis près de 20 ans, Dominique Lardeux dispose d’une SAU de 92 ha dont 12 ha irrigués. Il vend 575  000 L de lait produit avec 18 % de maïs dans la SFP, 28 ares pâturés/VL et 100 kg de tourteau de soja/VL/an. Parvenant à dégager du temps pour sa famille et ses engagements politiques, il emploie 1,3 UTH salarié.
À ses yeux, « la qualité des fourrages doit être irréprochable pour maximiser l’ingestion et produire du lait. » Depuis le passage en bio, la hauteur de coupe du maïs a été relevée à 40-50 cm pour concentrer la ration à moindre coût. « Je perds seulement 1 à 1,5 t MS/ha au champ. C’est beaucoup plus rentable que d’avoir un silo d’ensilage de maïs et un silo de maïs épi. » Ce maïs est corrigé par le pâturage (où le trèfle est favorisé) et la luzerne conservée en enrubannage ou en bottes de foin.
Un mélange céréales-protéagineux est produit sur la ferme (50 kg/ha d’orge, 110 kg/ha de triticale, 100 kg/ha de féverole) et toasté « pour tanner les protéines et augmenter la valeur PDIE de l’aliment. »
Par ailleurs, le choix d’un 1er vêlage tardif à 35 mois a été fait pour valoriser les 25 ha de prairies permanentes. Avec une ration peu coûteuse, le coût d’élevage de la génisse est maîtrisé et le vêlage tardif est en cohérence avec la démarche bas carbone de l’exploitation mesurée par l’outil Cap’2ER. L’empreinte carbone nette y est très faible avec 0,65 kg d’éq. CO2/L de lait corrigé.
Les résultats économiques sont au rendez-vous avec 45  % de ratio EBE/produit.

En pratique
La rencontre s’adresse aux éleveurs conventionnels ou bio. Contact : Anne Briend, Chambre d’agriculture de Bretagne, au 06 47 39 40 82.


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