Le marché fluide en veau de boucherie permet des cotations qui se tiennent sur 2022, mais les abattages sont en baisse. La disponibilité en petits veaux laitiers interroge les éleveurs. Dans un contexte d’offre réduite, les cotations des veaux de boucherie finis connaissent une hausse saisonnière. En semaine 45, le veau rosé clair O affichait un prix de 7,20 €/kg de carcasse, en hausse de 15 % par rapport à 2021 et de 25 % par rapport à 2020. « L’écart se resserre avec le veau rosé clair R, à 7,54 €/kg sur la même semaine », a détaillé Nina Bayer, de la FNB, lors de la commission régionale « Veau de boucherie » le 1er décembre à Janzé (35). La rencontre était organisée par la FNB, la FRSEA et JA Bretagne sur l’élevage de Dominique Bougeard. L’énergie reste chère Globalement sur 2022, les cours des veaux gras ont été plus élevés qu’en 2021, mais en parallèle, les cotations de poudres de lait en France étaient bien supérieures avec un pic en avril où la poudre maigre se situait autour des 4 300 €/t contre 2 500 € en avril 2021. « Depuis cet été, les prix des poudres retombent sous les niveaux de 2021, notamment du fait du recul de la demande chinoise. » Du côté de l’énergie, le gaz et le pétrole restent très chers. L’Ipampa (indice des prix d’achat) sur le gaz de septembre dernier est supérieur de 27 % à celui de 2021 et de 44 % à celui de 2020. En octobre 2022, le baril de Brent est plus élevé de 176 % par rapport à 2020. S’agissant des abattages en octobre 2022 (94 000 têtes), ils régressent de respectivement 8,7 % et 14 % par rapport à 2021 et 2020. En tonnes équivalent carcasse (téc), la chute est supérieure : 12 et 15 % respectivement. Le poids moyen de carcasse des veaux gras est en baisse de 4,7 kg par rapport à octobre 2021….
Abattages en baisse, cotations en hausse