Les visites récentes dans les colzas indiquent un état de croissance dans l’ensemble satisfaisant voire très satisfaisant. Après un automne très doux, il faut maintenir la surveillance vis-à-vis des larves d’altises. Même si les choses se tassent progressivement en ce moment, on a assisté à des dynamiques de croissance très élevées en octobre notamment. Températures très douces, reliquats post-récolte élevés, forte minéralisation des sols et apports organiques ou minéraux avant semis… Tout cela a incontestablement boosté la culture cet automne. Y compris pour des colzas et plantes compagnes ayant levé tardivement ! Une biomasse moyenne à 1,5 kg/m2 Depuis quelques jours, il est observé des traditionnelles faims d’azote (colzas rougissants), des sénescences physiologiques (vieilles feuilles jaunissantes) et aussi des phénomènes d’élongation assez marqués et survenus parfois très récemment. Bien souvent, la régulation chimique n’a pas suffi à calmer l’évolution des stades. Localement, l’oïdium et les pucerons cendrés ont fait une apparition, accentuant le cas échéant les pertes de feuilles de ces colzas mais sans conséquences pour le potentiel de la culture. Sur près de 70 parcelles, les premières mesures de biomasses réalisées par Terres Inovia révèlent des biomasses fraîches égales à 1,5 kg/m² en moyenne (de 0,34 à 3,4 kg/m²). C’est un bon score. Mais attention, les apparences peuvent être flatteuses, notamment pour des colzas ayant atteint et dépassé 1,2 kg/m2. Il n’est pas rare de tomber sur des colzas d’un « bel aspect visuel » mais ne pesant pas pour autant très lourd (la réciproque est aussi vraie ). Le colza dispose d’une « plasticité » importante, les caractéristiques observables sont les suivantes : • Port de la rosette, longueur des pétioles, forme et taille des limbes, diamètre au collet . • Réponse variable aux conditions de milieu, à la date de levée, à la densité de peuplement, à la variété, etc.​​​​​​​ Les pesées directes au champ et les estimations par télédétection restent,…

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