Le concours de jugement de bétail s’est tenu ce mercredi chez Patrick Buguel en race Normande et chez Arnaud Hoëllard pour la Prim’Holstein.
Le petit groupe composé d’élèves du lycée du Nivot et de l’Ireo prend place autour d’une Normande appartenant à Patrick Buguel, éleveur de Dirinon. Ces apprenants participent à la finale du concours départemental de jugement de bétail, mis en place par les JA 29. « Quels sont les postes à revoir ? », questionne en préambule de la compétition Sébastien Drouet, technicien pour l’OS Normande. Il reprend alors rapidement les principaux postes à observer et à noter de 1 à 9, comme la taille, la largeur et profondeur de la poitrine, la largeur des ischions. Pour la rectitude du dessus de l’animal, cette note s’échelonne seulement de 1 à 5. La vache présente-t-elle un état sec ou à l’inverse plutôt rempli, quelle est la qualité des aplombs ? Autant de critères auxquels les élèves ont dû apporter leur jugement. Et le technicien de donner des petits moyens pour s’assurer d’un bon jugement, comme en utilisant un stylo pour mesurer l’attache avant. « Si la longueur est plus longue que le stylo, soit 20 cm, c’est une note de 9. Jugez toujours la vache sur son côté droit », conseille-t-il avant que les participants ne se lancent. En amont du concours, il s’est rendu dans les deux établissements pour présenter l’OS Normande, le principe du génotypage, les grands principes du pointage. « Tout le monde peut participer, c’est très encourageant ».
Aller à Paris
Adrien Le Dru, élève du lycée du Nivot, s’applique pour bien annoter les deux animaux de l’élevage présents mercredi dernier. Fils d’éleveurs de Normandes de Plouezoc’h, le jeune élève espère bien s’installer dans le futur. Pour lui, le fait de participer à un tel concours sert à « mieux connaître la race. Je participe aussi pour être dans la continuité ». Il est bon de rappeler que la sœur de l’élève a été qualifiée pour la finale nationale à Paris. Le Finistérien aimerait donc marcher dans les pas de son aînée.
Même ferveur pour Léa Martin, « née dans la race normande », aime-t-elle résumer. Passionnée par cette race laitière, elle a choisi de réaliser ses études au lycée du Nivot « car il y a un troupeau de Normandes ». Pour ce concours, elle estime que « le pointage demande beaucoup de critères : juger une vache, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Mais cela me plaît, j’aime les belles vaches ». Léa Martin a déjà fait défiler les animaux du lycée à des concours comme le Space ou Ooh la vache à Pontivy (56).