Bruxelles prévoit une stagnation de la production de l’UE 

12404.hr - Illustration Bruxelles prévoit une stagnation de la production de l’UE 

Entre la multiplication des crises entraînant des incertitudes pour les marchés agricoles et la sécurité alimentaire mondiale (Covid-19, guerre en Ukraine), les événements météorologiques extrêmes, les maladies animales, les nouvelles tendances de consommation et les pressions environnementales, la Commission européenne prévoit dans son rapport sur les perspectives agricoles pour 2022-2032, publié le 8 décembre, « un ralentissement de la croissance de la production des principaux secteurs agricoles de l’UE ».

Dans l’ensemble, la production devrait stagner, voire légèrement baisser dans le cas notamment du lait et de la viande. Les troupeaux laitiers devraient en effet diminuer et entraîner une baisse de la production laitière de l’UE de 0,2 % par an d’ici à 2032, prévoit Bruxelles. Mais d’assurer que « cela ne remettra pas en cause la position de l’UE en tant que premier fournisseur mondial de produits laitiers ». Pour la viande, le cheptel bovin de l’UE devrait diminuer de 2,8 millions de têtes (-9,1 %). La production de viande de porc devrait, elle, diminuer de 1 % par an entre 2022 et 2032, ce qui correspond à un recul de 2,2 millions de tonnes sur l’ensemble de la période. Seule la production de volailles pourrait connaître une hausse, de 0,2 % par an, mais plus lente qu’au cours de la dernière décennie. Enfin, en 2032, la production céréalière globale de l’UE devrait reculer de 1,1 million de tonnes, à 308 millions de tonnes.


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