Yoann Hervé ne coupe plus systématiquement les queues de ses porcelets. Les jouets en PS ont été remplacés par des maxitolvas qui distribuent de la paille, avec parcimonie. La rénovation des post-sevrages a eu raison d’un historique compliqué sur l’élevage de 320 truies des époux Hervé. « Les problèmes de streptococcies sévères ont nettement diminué avec un meilleur confort », assurait l’éleveur lors d’une journée technique sur la santé digestive du porc en croissance, organisée par MSD Santé animale. « Des niches ont été installées pour assurer une température de 30 °C à l’arrivée à 24 °C en fin de séjour. Dans la salle, la température est de 22 °C ». De fait, les cases sont divisées en trois zones : repos, alimentation, déjection. Les abreuvoirs sont placés entre la niche et le nourrisseur. L’air entre dans les salles par des déflecteurs (plafonds pleins) et retombe sur les capots des nids. En parallèle, les problèmes d’œdème « qui devenaient incontrôlables » ont été maîtrisés par la vaccination en maternité. Seulement 60 % des porcelets sont élevés sur le site d’élevage ; les plus lourds au sevrage sont vendus et transférés sur l’élevage des parents, à trois kilomètres. 10% d’animaux à queues longues « Lors de l’arrêt de la castration, je me suis posé des questions sur le bien-être des animaux. J’ai remis quelques pratiques en question, comme la coupe des queues et le meulage des dents ». Les soins aux porcelets ont lieu les lundis et mardis de la semaine suivant les mises bas : l’administration de fer, le vaccin de l’œdème et la coupe de la moitié de la queue. 10 % des animaux conservent leur queue entière, soit deux cases par bande. En parallèle, l’éleveur a mis de la paille à disposition des porcelets dans des maxitolvas en PS pour prévenir les problèmes de morsures. « C’est moins cher que les jouets. À raison d’une…
Des choix guidés par le bien-être animal