L’éclatage du grain de maïs en huit morceaux est nécessaire pour assurer une bonne valorisation de l’amidon par les animaux. Depuis 2016, Elvup, contrôle laitier de l’Orne, organise un « défi ensileuse » sur la fragmentation du grain de maïs pour examiner entre autres de plus près les facteurs qui influencent la dégradabilité du maïs : le stade de récolte et la matière sèche du produit, la longueur et la qualité de coupe, l’éclatage des grains, le tassage et la confection du silo, l’âge de ce dernier au moment de la reprise du fourrage… Réglage de l’éclateur et de la longueur de coupe Les premières années, ils ont mis l’accent sur la qualité de coupe. Les différentes marques d’ensileuses ont été passées au crible. « Aucune différence significative n’a été mise en évidence en termes de machine. Les essais montrent bien que le réglage de l’éclateur et la longueur de coupe vers 14-18 mm font le résultat », relève Olivier Raux, nutritionniste, visant dans ces résultats un objectif de 70 % d’IFG (Indice de fragmentation du grain = particules de moins de 4 mm). « Avec des profils de maïs ensilage ‘stay green’ (stade végétatif vert à la récolte et des grains mûrs), une plus grande ingestion des vaches laitières – avec un transit plus rapide et des niveaux de production laitière plus importants –, les grains doivent être au moins coupés en 4, voire en 8, ce qui fait souvent défaut… », déplore-t-il. Pour obtenir ces bons résultats, la récolte doit se faire avec des grains au maximum à 33 % vitreux, « au-delà les risques d’éclatage insuffisants sont importants ». Avec des éclateurs à rouleaux, « malgré le surcoût généré, il faut un différentiel de vitesse à 40 % (30 % minimum) et un éclateur serré à 1 mm. 10 % de différentiel en plus, c’est aussi 5 à 10 points d’IFG de gagnés ! ». Sur des…
Des grains éclatés en 8