Antoine Reux exploite des parcelles sableuses séchantes et des terres argileuses. Depuis une dizaine d’années, il est adepte des biostimulants pour améliorer son sol et sécuriser ses cultures. « J’utilise des biostimulants depuis une dizaine d’années. Mon objectif est surtout de sécuriser les cultures sur les terres très séchantes et de stimuler la réserve hydrique ». Installé depuis 2008 sur une exploitation laitière à Pleurtuit (35), Antoine Reux ne qualifie pas ses parcelles de « terres faciles à cultiver ». Les 230 ha sont en effet majoritairement sableux ou argileux. Alors, en plus de techniques culturales simplifiées, l’éleveur utilise des biostimulants dans le but d’améliorer la structure de son sol. Une terre plus facile à travailler Le dernier produit en date utilisé par Antoine Reux provient de la société malouine Gaïago. La première application a été faite au printemps 2021 avant maïs, sur 8,5 ha. « Dès l’automne, j’ai vu une amélioration de la structure sur cette parcelle hydromorphe », explique l’agriculteur. « La compaction du sol était elle aussi réduite ». Après l’ensilage du maïs, il observe en effet plusieurs changements. « La reprise du travail du sol à l’automne pour enfouir les cannes était plus facile. Je l’ai d’ailleurs vu à ma consommation de gasoil ». Un comparatif de la structure du sol entre la bande traitée et le témoin met également en évidence une terre plus fine en faveur du biostimulant. « Après récolte, on voyait la bande témoin depuis la route en raison de la différence de structure », sourit-il. Pour la prochaine campagne, 33 ha seront traités (maïs, céréales et colza). « Jusque-là, je n’ai pas remarqué de hausse de rendement », confie Antoine Reux. « Mais j’exploite au maximum le potentiel de mes parcelles et mes cultures sont sécurisées ». [caption id= »attachment_74473″ align= »aligncenter » width= »720″] La bande traitée au printemps 2021 (à gauche) à côté de la bande témoin (à droite).[/caption]…
Exploiter le plein potentiel de ses parcelles