L’arrêt de la production laitière a libéré des terres et des bâtiments pour assurer l’autonomie en céréales de l’atelier porc de 250 truies. Le circuit d’alimentation a été modifié mais la distribution à sec demeure. David Le Beller achetait de l’aliment du commerce ou échangeait ses céréales pour nourrir l’ensemble de ses animaux avant l’arrêt de la production laitière et la reprise d’un second site de production à quelques kilomètres (500 places d’engraissement). Désormais, il fabrique ses aliments à partir de céréales et de maïs produits sur les 130 hectares de l’exploitation et achetés dans le voisinage (achat de complémentaires). Le nouvel outil fonctionne à 100 % depuis fin 2018. La distribution à sec, adaptée aux bâtiments existants Les bâtiments laitiers ont été aménagés en silos couloirs qui permettent de stocker 300 tonnes d’orge, 500 tonnes de blé et 500 tonnes de maïs sec. « Ma volonté était de gagner en autonomie alimentaire et de continuer à alimenter à sec. La soupe m’aurait contraint à transformer l’intérieur des bâtiments (perte de place, auges à la place des nourrisseurs, tuyauterie…). J’ai donc opté pour l’Airfeed System de Skiold qui me permet d’utiliser du maïs humide sans soucis d’entretien ou d’encrassement. Leur entreprise est située à quelques kilomètres de l’élevage, ce qui facilite les relations ». C’est un système de distribution à sec pneumatique avec 9 produits disponibles et mélangeables ensemble, commandé par le logiciel DistriWin. En PS, les porcelets consomment du maïs humide. « C’est très appétent et cela sécurise au niveau digestif ». Les rations comprennent 10 % de maïs au maximum en PS, 40 % en croissance et 50 % en finition. En soupe sur le second site Le second site a une capacité de stockage de 200 tonnes de blé (cellules) et 700 tonnes de maïs sec (à plat). Une bande sur deux y est élevée (PS et engraissement)….
Le maïs humide, distribué à sec, sécurise le digestif