À 100 % en race mixte montbéliarde, les associés du Gaec Piron gèrent un système intensif robotisé avec un atelier de taurillons. Cette activité devient plus rentable dans le contexte actuel de prix élevés. Les trois associés du Gaec Piron à Bédée (35) produisent 1,23 million L de lait et commercialisent plus de 60 taurillons par an. La productivité compte sur l’élevage qui compte 165 vaches sur une SAU de 123 ha dont 94 ha de SFP. Depuis la mise en place des deux robots (pour 140 vaches traites), les laitières ne sortent plus au pâturage mais elles sont affouragées en vert pendant 10 mois de l’année, ce qui permet d’économiser 200 kg de correcteur azoté par jour sur cette période. Dans ce système intensif, les vaches réalisent 4,4 lactations en moyenne. Bons niveaux fourragers L’assolement comprend 35 ha de prairie, 7,5 ha de betterave, 51,5 ha de maïs fourrage et 29 ha de blé. Les rendements sont satisfaisants sur l’exploitation avec 16 t MS /ha en moyenne en maïs, 22 t MS en betterave, 8 t MS sur les prairies temporaires et 85 q en blé. Un niveau qui favorise l’engraissement des taurillons et des réformes. À l’occasion de l’assemblée générale du syndicat Montbéliarde 35 le 22 novembre, les éleveurs épaulés par la Chambre d’agriculture ont dressé un bilan économique de leur atelier « viande » dans le contexte actuel de flambée des intrants mais aussi des prix de vente. Pour avoir des rotations optimales dans le bâtiment, les taurillons sont vendus jeunes (328 kg de carcasse à 20 mois en moyenne). La ration est composée de maïs, paille, herbe en affouragement en vert de mi-avril à mi-juillet, blé, correcteur et mélasse. Alors que le coût alimentaire était de 447 €/JB sur le dernier exercice clos en mars 2022, il est actuellement de 524 €, soit une hausse de 77 €. En parallèle, les cours actuels de 4,90 €/kg de…
L’engraissement devenu plus rémunérateur