Un colosse au pied d’argile
Quand toutes les planètes sont alignées, le maïs est une plante capable de produire une impressionnante quantité de biomasse, susceptible de faire ronfler les moteurs des plus puissantes ensileuses. Mais c’est aussi une plante fainéante. Si l’eau, la chaleur, le soleil sont au rendez-vous, que les bioagresseurs laissent tranquille le végétal, pas de problème. En revanche, dès qu’un grain de sable vient enrayer la machine, le maïs souffre : si les conditions pédoclimatiques sont bonnes, il va se contenter de développer un système racinaire superficiel, se mettant alors en danger si la situation météorologique change brusquement.
Le rendement ne tient parfois qu’à un fil. Des périodes critiques, comme la floraison, peuvent mettre à mal le volume de grain produit. Cet été, le pollen de certaines parcelles a littéralement brûlé sur pied. Dès 35 °C, une température que l’on atteint dorénavant en été en Bretagne, la viabilité de ces petits éléments reproducteurs fond comme neige au soleil.
En plus des résultats d’essais d’Arvalis-Institut du végétal, vous retrouverez dans ce magazine des essais, des témoignages ou des leviers à actionner pour avoir des cultures plus robustes face aux coups de chaud et au stress hydrique.
Au sommaire de ce dossier
- Un été très chaud et sec, des rendements en forte baisse
- Comment diagnostiquer rapidement l’état de conservation de l’ensilage ?
- Des grains éclatés en 8
- Maïs fourrage : variétés, préconisations et résultats essais 2022 à télécharger en PDF.
- Maïs grain : variétés, préconisations et résultats essais 2022 à télécharger en PDF.
- Utile, cette réserve du sol
- Exploiter le plein potentiel de ses parcelles
- Stresser la plante pour qu’elle soit plus résiliente
- Des maïs moins gourmands en eau
- Soigner le semis pour être plus fort