Après un bon démarrage des maïs, favorisé par des températures excédentaires au printemps, l’été particulièrement chaud et sec a fortement pénalisé la production et accéléré la dessication de l’appareil végétatif en fin de cycle. L’année a été particulièrement précoce, et les rendements sont pénalisés, la moyenne nationale se situant autour de 11 t MS/ha. Les semis précoces réalisés avant le 5 ou le 10 mai ont bénéficié de conditions favorisant une bonne implantation avec l’humidité issue des dernières pluies. Les mois de mai et juin ont été particulièrement chauds (+100 °C base 6-30 depuis le 1er mai) impliquant des levées et un recouvrement des interrangs rapides et une avance de stade importante à fin juin. En revanche, les levées des maïs semés tardivement dans des sols très secs ont été très hétérogènes. Les désherbages de prélevée et post-précoce réalisés après le 5 au 10 mai ont été pénalisés en efficacité par le sec. Par ailleurs, les conditions étaient idéales pour réaliser des interventions mécaniques. Moins de dégâts de prédateurs en début de cycle Du côté des ravageurs, les dégâts ont globalement été limités par rapport à ces dernières années. La période de semis resserrée dans le temps et les levées rapides ont réduit la période d’exposition aux corvidés, même si des dommages ont pu être constatés localement. Les levées rapides ont aussi limité les dégâts de taupins et de mouches géomyzas. Concernant les foreurs, des vols très précoces ont été constatés en culture, mais avec des dégâts faibles proches de la campagne 2021. Des rendements en baisse Malgré les orages du mois de juin qui ont permis de recharger les sols en eau, le mois de juillet extrêmement chaud et sec a amené les premiers chantiers d’ensilage à s’effectuer dès début août, notamment sur les terres superficielles de l’Est Bretagne. Les rendements ensilage sont en…
Un été très chaud et sec, des rendements en forte baisse