La betterave fourragère confirme sa faculté à produire même en année sèche. Les résultats d’essais sont disponibles. Les essais variétaux menés en partenariat avec Semae, l’Association de développement de la betterave fourragère mono-germe et l’Institut technique de la betterave depuis plus de vingt ans ont de nouveau permis de mettre en avant les atouts de la betterave fourragère en cas de tension sur la ressource en eau. Les 4 essais variétaux réalisés cette année ont abouti à un rendement moyen de 97 t de racines par hectare sans irrigation (en baisse de seulement 10 % par rapport à 2021, année de rendement élevé), pour un taux moyen de matière sèche de 17,14 % (contre 16,97 % en 2021), donnant un rendement en matière sèche de 16,61 t MS/ha (plus de 18 000 UF/ ha), soit une baisse relativement limitée de 8 % par rapport à l’an dernier. Pour rappel, les betteraves fourragères se classent en 3 groupes : • Les variétés « moyennement riches en matière sèche » : polyvalentes, elles peuvent être pâturées et/ou distribuées entières ou en morceaux aux animaux. • Les variétés « riches en matière sèche » : plus productives (MS/ha) et se conservant mieux, il est préférable de ne pas les donner entières aux animaux. • Les variétés « très riches en matière sèche » : plus récentes, elles sont aussi les plus productives en termes de matière sèche par hectare. Leur teneur élevée en sucres solubles les destine à des rations bien adaptées et elles doivent être distribuées en morceaux….
Betterave : Plus de 16 t de matière sèche en 2022