Ventilation, chauffage, éclairage, alimentation, nurserie…autant de postes de consommation d’énergie en élevage porcin qui sont impactés par l’augmentation des tarifs d’électricité, de gaz et de fuel.
Dans un contexte économique d’augmentation des tarifs d’énergie, les exploitations agricoles sont les premières impactées par ces évolutions. Selon l’Ifip (Institut français du porc), la consommation d’énergie moyenne d’un élevage naisseur engraisseur s’élève à 983 kWh par truie présente et par an, et à 25 kWh par porc produit par an chez les post-serveurs-engraisseurs. Or, avec la reprise post-Covid, la guerre en Ukraine et la vétusté du parc nucléaire français, le coût de l’énergie ne fait qu’augmenter et cela semble être une tendance lourde qui persiste et à laquelle les éleveurs de porcs doivent faire face pour continuer à produire en restant compétitif. En élevage porcin, 70 à 75 % de l’énergie consommée est de l’électricité, dont le cours pourrait atteindre les 25 centimes d’euros le kwh en 2023.
Pour limiter la répercussion des tarifs de l’électricité sur son coût de production, les éleveurs doivent donc :
• Réaliser des économies sur les postes de consommation les plus énergivores : près de ⅔ des consommations électriques sont réalisées en chauffage maternité, chauffage engraissement et ventilation en engraissement. Une économie de 25 % sur ces 3 postes représente un impact sur le prix de revient de près de 2 cts/kg carcasse.
• Mettre en place des mesures rapidement et adaptables dans toutes les situations. Bien que dans tous nouveaux projets, la dimension énergie est largement abordée, il est plus difficile de mettre en place de nouvelles solutions, nécessitant des travaux de gros œuvre dans des bâtiments existants en rénovation.
• Maintenir où améliorer les performances techniques associées.
Face à ces hausses, les éleveurs cherchent à s’adapter et à multiplier les initiatives pour devenir autonome en électricité. Plusieurs solutions existent pour réduire de moitié le coût de l’énergie dans son coût de revient.
Des lampes efficaces en maternité
1 kWh sur cinq de l’élevage est dépensé pour le chauffage des porcelets en maternité. Et ceux à côté de truies qui n’en demandent pas autant. Le bon fonctionnement des lampes est donc primordial à ce poste pour concilier chauffage des porcelets, gaspillage énergétique et performance technique. Au-delà des réglages techniques (consignes, hauteurs de lampes…), certains équipements permettent de réaliser d’importantes économies. C’est le cas de ces lampes qui, de par leurs conceptions, améliorent le rendement thermique (kWh consommé par kWh capté par le porcelet). L’avantage également de la solution est son adaptabilité immédiate dans tous les systèmes : avec ou sans niche, les lampes peuvent s’installer et réduire la facture, tout de suite, sans risque et dans toutes les situations.
Chauffez localisé
Que ce soit en post-sevrage (PS) ou en maternité, la localisation du chauffage permet de limiter la zone de chauffage à une partie restreinte. Tous les éleveurs ayant mis en place des systèmes avec niches sont unanimes : ils chauffent moins (nombre de kWh dépensés/porc) et mieux. Les niches permettent aussi de gérer des besoins hétérogènes entre différents animaux ; une température élevée pour les porcelets qui reste fraîche pour les truies. La lampe ‘Dans le nid’ est équipée d’un capteur infrarouge qui va mesurer la température corporelle des porcelets. Comparé aux paramétrages enregistrés, l’automatisme va donc délivrer la puissance nécessaire et donc s’adapter aux besoins des porcelets. Une économie de 70 % de dépenses électriques a été constatée par rapport aux références Ifip et de 60 % par rapport à un système classique en contemporain. Cela représente plus de 5 000 €/an pour 60 places de maternité ou près de 1,50 €/porcelet sorti de PS. Devant être associée à un capot (niche), la solution s’avère très intéressante d’un point de vue économie d’énergie.
[caption id= »attachment_75548″ align= »aligncenter » width= »720″] Lampe pour porcelet permettant de chauffer en localisé.[/caption]
Rafraîchir : allumer un nouveau moteur pour dépenser moins ?
Depuis plusieurs années, nous constatons des pics de chaleur. Pour certains animaux (truies, engraissement), les conséquences peuvent être préjudiciables. Il est souvent difficile d’abaisser suffisamment la température pour éviter les conséquences techniques malgré des équipements de ventilation qui fonctionnent à leurs maximums. De nombreux éleveurs ont fait le choix d’installer des systèmes de refroidissement de l’air. De systèmes plus complexes à une simple centrale équipée d’une pompe propulsant des micro-gouttelettes par un réseau d’eau haute pression, chaque situation trouvera une solution. Le système qui permet d’abaisser la température jusqu’à 10 degrés présente un double intérêt sur la performance énergétique des exploitations porcines :
• Garder un volume de production ‘normal’. Les impacts de coup de chaleur s’expriment autant sur la reproduction des truies que sur la croissance des porcs charcutiers, et les quelques kilos de viande perdus seront autant de kilos qui ne pourront pas régler la facture d’énergie ;
• Baisser la température, ce qui pourra également éviter aux ventilateurs de fonctionner à plein régime.
Justine Rabette
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