Non issues du milieu agricole, Mélanie Jovenin et Justine Lefeuvre suivent une formation continue pour obtenir un BPREA. À terme, elles envisagent de s’installer avec leur compagnon. Rien ne prédestinait Mélanie Jovenin et Justine Lefeuvre à un parcours dans le monde agricole. Et pourtant les deux jeunes femmes suivent une formation continue sur 9 mois pour obtenir un BPREA Élevage et cultures à la Ville Davy à Quessoy (22). Retour sur les raisons qui ont poussé ces deux citadines vers les campagnes. Une affaire de famille Il y a un an, Mélanie Jovenin, 23 ans, originaire de Pontivy, était encore sur les bancs d’une école de commerce à Rennes. « Auparavant, je voulais devenir infirmière avant de me rendre compte que, dans ce type de métier, j’aurais eu tendance à trop m’investir au niveau émotionnel », raconte la titulaire d’une licence en psychologie. Issue d’une famille gérant plusieurs magasins en Bretagne, assez naturellement, la Morbihanaise a changé de cap en poursuivant ses études pour décrocher un Bachelor en commerce. Mais la rencontre de son compagnon, salarié en élevage porcin, a encore une fois bousculé ses certitudes. « Au départ, par curiosité et sans a priori, je l’ai accompagné lors de ses gardes. Spontanément, j’ai apprécié ce métier hors des bureaux, le contact avec les animaux et la technicité de l’activité. » De fil en aiguille, un projet de vie s’est dessiné pour le couple autour de la conduite future d’un élevage. « J’avais déjà la fibre entrepreneuriale de mes parents commerçants. Et l’élevage offrait aussi la possibilité de lancer une affaire familiale, de travailler ensemble sur le modèle de la gestion d’un magasin », explique Mélanie Jovenin qui s’imagine sur une exploitation « de taille raisonnée » dimensionnée pour deux associés et un salarié « afin de pouvoir se dégager du temps ». Si le BPREA lui offre bientôt la…
Le BPREA comme porte d’entrée à la reconversion