L’interprofession de la volaille de chair rappelle qu’elle est favorable à la vaccination mais demande que cela soit adopté dans toute l’Union européenne sans différenciation entre États membres. Les élevages de volailles des Pays de la Loire sont actuellement victimes d’un nouvel épisode d’influenza aviaire : le deuxième en moins d’un an. Cette situation inédite est catastrophique pour l’ensemble des filières volaille de chair, en particulier pour les palmipèdes qui sont les plus concernés par le virus, notamment les élevages de reproducteurs nombreux dans la région. Éviter les distorsions de concurrence Les évènements font craindre le pire aux professionnels, déjà touchés durant le premier épisode par la perte de plus de 20 millions de volailles en France, dont 12 millions de volailles de chair (hors poules pondeuses). Face à ce contexte historique et au-delà de l’engagement prioritaire de la filière pour le respect et le renforcement des strictes mesures de biosécurité, l’interprofession française de la volaille de chair (Anvol) rappelle dans un communiqué qu’elle est favorable à la mise en œuvre de la vaccination contre l’influenza aviaire. Anvol estime que la stratégie vaccinale doit cibler les palmipèdes, espèce la plus fragilisée par la crise, vecteur de diffusion et plus sensible au virus. Cependant, certaines conditions doivent être remplies afin de préserver les marchés de la France à l’exportation (génétique et viande). Il s’agit en effet d’éviter des distorsions de concurrence et des pertes de débouchés qui casseraient les équilibres économiques du secteur, mettant en danger la pérennité de la filière. « C’est pourquoi nous demandons à l’État d’agir pour que la vaccination contre l’influenza aviaire soit adoptée dans toute l’Union européenne, sans différenciation entre États membres. L’alignement de tous les pays européens producteurs de volailles sur la position vaccinale française est en effet indispensable. » …
« Oui à la vaccination dans un cadre européen »