La période des semis de féverole de printemps est arrivée. Afin de bien réussir sa culture, plusieurs paramètres sont à prendre en compte. En Bretagne, les dates de semis optimales se situent en fin janvier et fin février. L’implantation La féverole de printemps se sème dans un sol poreux et bien ressuyé, disposant d’une bonne réserve utile. Il est recommandé d’implanter la graine entre 5 et 7 cm de profondeur afin de garantir un bon contact avec le sol et de limiter les dégâts d’oiseaux et une éventuelle phytotoxicité. L’objectif à la levée est d’environ 35-40 plantes/m2. La densité de semis doit alors être de 40 à 50 graines/m2. Enfin, l’écartement peut varier de 17 à 35 cm, à adapter en fonction de la stratégie de désherbage. La fertilisation Dans le cadre de la Directive nitrates, l’apport d’azote sur légumineuses est interdit. La féverole est également moyennement exigeante en phosphore (environ 70 U/ha) et en potasse (50 U/ha). L’unique carence connue sur cette culture est la carence en bore. Il est alors recommandé d’apporter 300 g/ha de bore au stade boutons floraux, notamment dans des limons battants à tendance hydromorphe. La gestion des adventices Peu de solutions de post-levée existent sur féverole. Il est donc important de bien réussir son traitement de prélevée. Pour limiter la phytotoxicité, le traitement chimique doit être réalisé dans des conditions poussantes. Cependant, des stratégies de désherbage mécanique ou de désherbage mixte peuvent également être envisagées. La régulation En Bretagne, le risque de verse est globalement élevé. Pour les parcelles les plus à risque, un régulateur peut être appliqué début floraison. Un deuxième passage peut éventuellement être fait 15 jours plus tard. Quelles sont les maladies principales ? Le botrytis s’observe à partir de début floraison. Il se caractérise par des petites taches brunes évoluant en nécroses allongées…
6 rappels pour bien réussir sa féverole de printemps