La problématique énergétique était au centre des réunions locales de Cerfrance. À la Motte, il a été question d’économie de GNR. « Tout le monde est impacté par la hausse du prix du gaz, du pétrole ou de l’électricité. Les enjeux énergétiques constituent aujourd’hui une problématique commune aux agriculteurs, artisans et commerçants », a expliqué Bertrand L’hotelier, président de Cerfrance Côtes d’Armor, jeudi 2 février, lors d’une réunion à la Motte. Pour Erwan Porrot, conseiller énergie pour le réseau de centres de gestion, les entreprises, tous secteurs confondus, doivent aujourd’hui avoir une « stratégie énergétique ». Tout commence par bien connaître ses consommations. Ensuite, il est nécessaire de faire des efforts de sobriété : « L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. » Le tracteur, gros consommateur sur route Jean-Marc Leroux, délégué d’Entreprises des territoires Bretagne, a partagé sa réflexion sur la consommation des tracteurs. Il recommande d’abord un passage au banc de puissance pour évoluer vers une conduite plus économique au meilleur régime moteur. Autre piste : « Un essai a montré une baisse de consommation de GNR de moitié pour un même trajet grâce à l’usage d’un système de régulateur et cela pour un temps de parcours identique. » Par ailleurs, la puissance moyenne des tracteurs du marché ne cesse de croître. Cela a des conséquences en termes de consommation. « Reste qu’il n’est pas facile de savoir si on est bon ou mauvais conducteur. L’indicateur habituel étant la consommation à l’heure. » Grâce à un boîtier embarqué dans la cabine enregistrant différentes données, l’étude GreenDriver coordonnée par le syndicat breton des ETA en partenariat avec des étudiants de Redon et une start-up rennaise travaille au développement d’un indicateur de consommation de GNR aux 100 km. « Peut-être que pour de l’épandage, il est plus intéressant de transporter le lisier par camion jusqu’à la parcelle pour réserver la puissance des…
L’énergie, au cœur des stratégies d’entreprise