Une enquête menée en 2022, auprès de collaborateurs Cerfrance accompagnant des exploitations des Côtes d’Armor pratiquant la vente directe, a permis de caractériser le profil des producteurs, d’identifier les difficultés qu’ils rencontrent. Les exploitations en vente directe présentent quelques caractéristiques particulières : • La moitié est engagée dans une démarche de qualité et essentiellement en agriculture biologique ; • Pour la majorité, un seul atelier de l’exploitation est concerné par la vente directe. Seulement 18 % vendent des produits issus de 2 ateliers différents ou plus ; • La plupart des exploitants ont une bonne expérience de la vente directe qu’ils pratiquent depuis plus de 10 ans pour près de la moitié et plus de 5 ans pour les 2/3. A contrario, 20 % ont un atelier vente directe récent (< 2 ans), ce qui reflète la dynamique actuelle pour ce type d’activité ; • La vente directe est le débouché principal pour plus de la moitié puisqu’elle représente plus de 75 % du chiffre d’affaires de l’atelier concerné ; • La vente à la ferme est la pratique la plus répandue (concerne 2/3 des exploitants), puis la vente sur les marchés (1/3 des exploitants). Vient ensuite la vente via un intermédiaire, comme notamment un commerce local (pour 25 %) ou un magasin de producteurs (pour 10 %) ; • Elles se situent davantage près des côtes et autour des axes routiers. Ces zones sont incontestablement plus favorables à la vente directe du fait de leur dynamisme (démographie, pouvoir d’achat, mobilité). Des activités très diversifiées Si la production de légumes (maraîchage et légumes de plein champ) est la plus présente, on retrouve également les différents ateliers animaux et l’arboriculture, mais également un panel d’activités très diverses (plantes aromatiques, apiculture, pépinière) et parfois très atypiques (comme la production de fleurs comestibles, de plantes tropicales ou de bourgeons pour la pratique de la…
Quel est le profil des producteurs en vente directe ?