Accompagner des personnes en recherche d’emploi vers l’installation sur une ferme maraîchère implantée en milieu urbain… Le projet peut sembler utopique de prime abord. Et pourtant cela marche ! Démonstration. Le Bois du Château est un quartier urbain prioritaire de l’agglomération lorientaise. Et c’est ici, au pied des tours d’habitation, que Optim’ism a choisi d’implanter, à la rentrée 2019, une première exploitation, dans le cadre de « Fais pousser ton emploi ». Bâti par l’association morbihannaise, ce dispositif original consiste à créer une ferme maraîchère bio qui devient le support d’un parcours vers l’installation agricole pour des femmes et des hommes en recherche d’emploi. « Nous nous chargeons de trouver le terrain, et nous recrutons ensuite des personnes que nous salarions pendant deux ans, explique Max Schaffer, directeur de la structure. Accompagnées par un maraîcher expérimenté, celles-ci participent au montage des infrastructures, au lancement de la production et au fonctionnement quotidien de l’exploitation ». Dans le même temps, les salariés peuvent, grâce à un partenariat noué avec le centre de formation Le Gros Chêne de Pontivy, intégrer une formation au Brevet professionnel de responsable d’entreprise agricole (BPREA). Le tout, en étant dispensés des modules correspondant aux compétences acquises en direct sur la ferme. Puis, pour ceux qui prévoient de s’installer effectivement, vient le temps du parcours 3P (plan de professionnalisation personnalisé). À l’issue des deux années, l’exploitation, qui génère déjà un chiffre d’affaires et possède ses canaux de commercialisation, est finalement transmise aux salariés. C’est au pied des tours du quartier prioritaire du Bois du Château, à Lorient, que le premier projet « Fais pousser ton emploi » a vu le jour. Pour implanter sa micro ferme au cœur d’un parc de 7 hectares comptant plusieurs arbres remarquables, Optim’ism a travaillé avec un paysagiste. Au final, l’exploitation s’intègre parfaitement dans son environnement. Une dynamique vertueuse Au…
Résilience, ça pousse