En couvrant la fosse de stockage du digestat en sortie de l’unité de méthanisation, la couverture flottante Nénufar récupère jusqu’à 300 m3 de biogaz par jour en été. Depuis 2018, une station de méthanisation ingère les effluents (fumiers et lisiers) de l’élevage de 300 vaches. « 4 000 tonnes de fumier et 3 000 tonnes de lisier sont apportées, dans l’année, au digesteur. 1 500 tonnes de Cive produites sur l’exploitation et quelques déchets de légumes de fermes voisines complètent les apports », précise Yannick Laurent, l’un des trois associés du Gaec de L’Avel. Ces matières premières sont réceptionnées dans une fosse découverte, brassées puis envoyées dans un prédigesteur. De là, elles sont acheminées dans le digesteur où est produit le biogaz, puis dans un post-digesteur. Le digestat, sous-produit de l’opération, subit une séparation de phase (vis). La partie solide, stockée sous hangar, est épandue sur les terres de l’exploitation. La partie liquide est récupérée dans une fosse de 22 mètres de diamètre et de 4,5 mètres de profondeur. « Quitte à couvrir la fosse du digestat, nous nous sommes intéressés au système de couverture Nénufar », avec l’objectif de récupérer encore un peu de biogaz et de le réinjecter dans le ciel gazeux du digesteur. Aurore Toudic, société Nénufar, relève la composition du gaz capté sur la fosse de digestat : 59 % de CH4, 32 % de CO2, ce jour-là (faible variation dans le temps). 90 000 €, dont 37 000 € de brasseurs « Le prix du Nénufar est deux fois plus élevé qu’une couverture classique ; 90 000 €, dont 37 000 € de brasseurs. En produisant 1% de gaz en plus, nous rentabilisions la différence de prix. Depuis son installation en 2021, nous produisons 5 % de plus ». Jusqu’à 300 m3 par jour, en été, près de deux fois moins en hiver. « Nous faisons…
Valoriser les gaz émis par le digestat