Malgré le surcoût des cases liberté, Stéphane Fouéré ne regrette pas son choix. L’espace et la luminosité apportent un confort indéniable aux éleveurs et aux animaux. Lors du passage de 300 à 400 truies, Stéphane Fouéré a construit une maternité neuve de 70 places en 2021 (conduite en 5 bandes ; sevrage à 21 jours). « Mon premier projet prévoyait des cases standards. J’ai finalement installé des cases liberté pour anticiper une éventuelle évolution de la réglementation et pour répondre aux attentes sociétales ». Des cases de 6,8 m2, avec des couloirs avant et arrière pour faciliter le travail. Les truies entrent une semaine avant la mise-bas et sont bloquées au moins 5 jours après la naissance des porcelets. Les cases sont dotées de systèmes ascenseur qui limitent les pertes par écrasement en première semaine. 4 repas par jour La présence de fenêtres sur deux côtés de la maternité assure une bonne luminosité dans la salle. L’alimentation est distribuée à sec, par doseurs (achat d’aliments du commerce sur l’atelier truie). La quantité d’eau est également programmée. La ration journalière est répartie en 4 repas la première semaine de présence (aliment gestante). Les sondes de niveau, dans les auges, permettent une libération progressive de la dose prévue. « Normalement, le dernier repas n’est pas très éloigné du début de la mise-bas ; les truies ont encore suffisamment d’énergie pour une mise-bas rapide ». Le jour de la parturition, 3 repas sont distribués avant de repasser à 4 dès le lendemain (aliment allaitante énergétique). La ration augmente par paliers, jusqu’à 9 kg pour les plus fortes consommatrices. Trois courbes alimentaires sont programmées : cochettes, 2e rang et multipares. En verraterie et en gestante, les truies sont allotées en fonction des ELD (épaisseurs de lard dorsal) mesurées au sevrage, un mois plus tard puis à l’entrée en maternité. Une cure de vitamines est…
« C’est plaisant de travailler dans cette maternité »