Suite à l’augmentation de leur cheptel, la stabulation du Gaec des Domaines est devenue trop petite. Un nouveau bâtiment sans bardage et avec couchage sur miscanthus est alors construit en 2021. Une révolution sur l’exploitation. « De 2016 à 2021, nous étions engagés dans une MAEC système 28/55 », racontent les cinq associés du Gaec des Domaines, à Saint-Rémy-du-Plain (35). « Pour pallier la baisse de production, nous avons augmenté le nombre de vaches laitières ». Le cheptel passe de 120 à 140 bêtes, dans le but de garantir la production d’un million de litres et de « continuer à sortir les salaires et à payer les annuités ». En bio depuis le 1er février 2023, l’élevage compte aujourd’hui 160 vaches de race Prim’Holstein, montbéliarde et jersiaise, avec l’objectif de produire plus d’un million de litres. En parallèle de l’augmentation du cheptel vient le projet d’un bâtiment neuf. « La stabulation de 100 logettes avec tapis et farine de paille était devenue trop étroite », indiquent les éleveurs. « Les devis pour un bâtiment similaire s’approchaient des 600 000 euros ». Les agriculteurs orientent alors leur choix vers un bâtiment non bardé de 100 places avec une aire de couchage en miscanthus. Le projet leur coûte 295 000 euros. Cent vaches y sont installées en décembre 2021. L’alarme et le chien électrique font lever les vaches trois fois par jour. Dix minutes d’entretien par jour Avant chaque hiver, les éleveurs remplissent l’aire de couchage avec 27 tonnes de miscanthus, produit par un agriculteur de Fougères. « Cela nous coûte environ 4 000 euros par an », précisent-ils. L’entretien quotidien se fait avec un petit cultivateur. « Nous passons deux fois par jour en hiver et une fois quand les vaches sortent à la journée. Cela demande 10 minutes de travail maximum et c’est nettement moins physique que les logettes. Cependant, un tracteur doit être dédié…
La litière miscanthus : une alliée au quotidien