Le marché de la traite robotisée est en plein développement et ce secteur est à l’origine de la création de nombreux emplois. Les nouveaux métiers concernent des domaines variés et les critères de recrutement sont très divers. Les technologies numériques prennent une place importante. Il y a une forte demande de recrutement dans ce secteur créateur d’emplois.
Le 23 novembre dernier nous avons rencontré André Pot, inspecteur commercial chez DeLaval pour le secteur Grand Ouest. André Pot est diplômé d’un BTS ACSE (anciennement BTS TAGE) puis d’une école de communication, ce qui lui donne un niveau Bac+3. Cela fait maintenant 17 ans qu’André Pot travaille chez DeLaval.
L’entreprise a été fondée il y a 130 ans par Gustaf de Laval, son siège social est situé en Suède. Ils sont représentés dans plus de 100 pays avec plus de 4 500 employés. En France ; DeLaval compte 55 concessions en France dont 25 dans le Grand Ouest, principalement en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire soit plus de 600 collaborateurs présents en concession.
La robotisation en constante augmentation
L’entreprise est à l’origine de nombreux produits allant de la traite à l’alimentation en passant par le bien-être animal. Depuis quelques années le nombre d’installations de robots de traite augmente fortement, nous confie André Pot : « Il y a actuellement 12 000 robots, toutes marques confondues, sur le territoire français pour 45 000 exploitants. Dans 10 ans, il y en aura 19 000 ». La totalité des robots sont conçus en Suède et acheminés ensuite en France. « Plusieurs autres corps de métiers existent cependant en France comme commercial, technicien de salle de traite et également technicien de robots de traite, un métier qui, dans quelques années, sera très demandé et recherché autant pour DeLaval mais également pour les éleveurs », explique André Pot. La demande de qualification sera dans les années à venir plus élevée qu’actuellement, les critères souhaités seront tournés davantage vers la compétence dans le digital et l’informatique. L’entreprise recrute toute l’année dans différents domaines et à tous niveaux. « DeLaval recrute en permanence dans diverses compétences et recherche particulièrement des compétences relationnelles », affirme responsable régional des ventes.
Les attentes en termes d’emplois
Il nous confie que pour exercer son métier il faut avoir « certaines aptitudes comme être flexible et s’adapter aux autres ». L’entreprise crée toujours de l’emploi et ce chiffre est même en hausse. Les critères d’embauche recherchés par DeLaval sont donc tournés vers des compétences diverses et multiples notamment la relation avec les clients pour être commercial et une certaine facilité à utiliser les outils numériques pour être technicien. Les métiers de techniciens sont en évolution constante avec l’arrivée de nouvelles technologies et de nouveaux logiciels. La maintenance et la révision d’un robot par exemple se font grâce à une seule tablette. Le numérique représente une très grande partie du métier de technicien. Le métier d’éleveur en vaches laitières demande donc également une certaine maîtrise des outils numériques car les robots sont entièrement connectés. D’autres technologies permettent également de suivre la santé des vaches, le tout sur son Smartphone. Il y a aussi une demande d’emploi concernant le métier du conseil de l’élevage, un métier qui a pour but de guider les exploitants qui possèdent de grandes exploitations.
DeLaval est donc en permanence en manque de collaborateurs. André Pot nous a donné comme exemple : « Si vous me donnez 7 candidatures d’emploi, je vous en place 5 presque instantanément ».
Justine Botrel, Éthan Le Marrec, Sénan Louarn, Classe de ACSE 1B