Les Maisons familiales du département sont en effectif stable, et misent sur l’alternance pour garder un lien avec le terrain et le monde professionnel. La dernière rentrée scolaire a enregistré un maintien des effectifs dans les différentes Maisons familiales du Finistère. Avec 1 470 élèves, « nous sommes ancrés dans le monde professionnel agricole, aussi bien en mécanique, en agroéquipement, en hippisme, en productions animales. Nous répondons aux besoins en collaborant avec l’Anefa ou des structures de remplacement, en faisant le lien entre les futurs employeurs et les apprenants », se félicite Alain Jaulin, directeur départemental des MFR, en amont de l’assemblée générale qui se tenait jeudi dernier, à Quimper. Parmi les élèves, plus de 350 apprentis, allant du CAP à la licence. Le profil des apprenants a glissé vers des personnes non issues du milieu agricole, « mais qui ont un projet bien affirmé. Il y a de plus en plus de reconversions, des gens qui veulent changer de métier. Des réflexions ont été faites en période post-covid ». Les filières proposées sont toujours aussi variées, comme un contrat de spécialisation production, transformation, commercialisation des produits fermiers délivré à Plabennec. « Demain un brevet professionnel Conducteur de machines agricoles » verra le jour. Réflexions autour de la Pac Les Maisons familiales misent sur le concept de pédagogie alternative, afin de garder des relations avec le terrain, « les entreprises et les tuteurs. Ce sont les fondamentaux », rappelle Alain Jaulin. Comme exemple, le directeur cite les actions entreprises par les bac pro vente de Rumengol qui ont mis sur pied une mini-entreprise, le CAP Sapver (service aux personnes et vente en milieu rural), qui a recréé une école d’autrefois, ou encore les BTS de l’Iréo de Lesneven qui, sous la houlette de leur monitrice Catherine Bihan, ont tissé des liens avec la Croatie, l’Allemagne et l’Espagne, pour travailler…
L’alternance a toute sa place