À l’EARL de Kermaharit, un des 2 poulaillers a été équipé d’un système de séchage pour foin en botte et pour céréales, en conservant le générateur d’air chaud. Sur le site de la ferme de Margot et de Guy Kergoat à Pleyber-Christ (29), le générateur d’air chaud de 550 kW, alimenté en bois déchiqueté, est positionné entre les 2 poulaillers. Si l’un accueille toujours des dindes, le second a été réhabilité pour sécher des bottes de foin et des céréales. Le couple a été épaulé lors de l’autoconstruction de ce système par l’association Segrafo, « L’essentiel de nos missions consiste à dimensionner les installations et les équipements, réaliser les plans de gaine, évaluer le tonnage à sécher. Ici, il nous fallait calculer quel volume de produit pouvait être séché avec la source de chaleur en place », résume François-Xavier Babin, conseiller au Segrafo. Le bois déchiqueté présente un coût d’utilisation modéré, l’installation électrique propre au site de séchage a été dimensionnée pour rester à un abonnement en dessous des 36 kVA, et maintenir un abonnement en tarif bleu. À la sortie du générateur d’air chaud, 2 ventilateurs. Toutes les parties en bois ont été autoconstruites par les éleveurs. 400 L d’eau à retirer par tonne de foin séchée L’air chaud est amené dans le bloc de ventilation, puis 2 ventilateurs distincts propulsent l’air dans des couloirs au-dessous du niveau du sol recouverts de 18 orifices où les bottes sont posées. Les bottes de foin séchées « sont en priorité celles de la ferme. Avant séchage, il faut un bon préfanage. Le séchoir est plus adapté à des espèces comme la fétuque, le dactyle, la luzerne ou la fléole, il faut éviter les RGI et les ray-grass tétraploïdes », conseille Guy Kergoat. Le séchage en botte est aussi plus délicat qu’un système en vrac, « elles sont plus…
L’ancien poulailler transformé en séchoir