Une étude économique, sur l’intérêt de l’immunocastration, a été réalisée dans un élevage de 280 truies, en Loire-Atlantique. Les mâles vaccinés s’en sortent bien par rapport aux animaux castrés. L’élevage de mâles entiers est plus rentable que l’élevage de mâles castrés. Problème, certains abatteurs ne veulent toujours pas des premiers pour des raisons commerciales, liées à la possible présence d’odeurs sexuelles. Un élevage de Loire-Atlantique, conduit en 7 bandes, sevrage à 28 jours, a évalué la vaccination contre les odeurs. Les porcs ne sont plus castrés depuis février 2021. Les résultats ont été présentés lors d’un forum technique organisé par la Clinique vétérinaire de l’Élorn, à Landerneau (29). Les trois associés ont fait ce choix car, « nous ne voulions pas produire des cochons dont nous douterions de la qualité gustative. De plus, les mâles entiers sont susceptibles de se chevaucher ; ce qui va à l’encontre du bien-être animal ». La vaccination leur paraissait une alternative sûre et efficace à la castration. « Elle permet de consommer moins d’aliment pour produire la même quantité de viande, tout en augmentant le taux de muscle des pièces ». 2,1 pt de TMP en plus La première vaccination a lieu à 15 semaines d’âge. La seconde 4 semaines plus tard. L’animal conserve les avantages (performances) du mâle entier jusqu’à cette deuxième injection. Les premiers départs à l’abattoir ont lieu à 23 semaines d’âge. Un contrôle de cette vaccination est réalisé 2 semaines après la seconde injection. « Si, visiblement, elle n’a pas eu les résultats escomptés, il faut revacciner, puis attendre 4 semaines avant le départ », indique Fréderic Collin, vétérinaire chez Zoetis. « La vaccination prend du temps mais pas plus que la castration », reprennent les éleveurs. L’injecteur est équipé d’un cône de sécurité qui recouvre l’aiguille. Aucune remontée négative de l’abattoir n’a été enregistrée en raison des odeurs. Les…
Le choix de la vaccination contre les odeurs sexuelles