Les travaux à Derval (44) ont montré qu’il est possible de réduire la consommation électrique du tank en travaillant sur la propreté et la ventilation du groupe froid. Sur un atelier laitier, le bloc traite représente environ 80-85 % de la consommation électrique globale du bâtiment. Au niveau de ce bloc traite, le tank à lait concentre à lui seul la moitié des dépenses (viennent ensuite le robot si l’élevage est équipé, le chauffe-eau, la machine à traire, le surpresseur…). À la ferme expérimentale de Derval (44), les consommations électriques sont suivies en détail depuis 2010. « Nous consommons environ 500 kWh par vache et par an en traite robotisée », confie Thomas Huneau, responsable du site pour la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Des travaux ont notamment cherché à optimiser le fonctionnement du tank, plus gros consommateur électrique identifié. Une brosse souple et une soufflette « Pendant un an, nous avons laissé s’encrasser le groupe froid du tank et mesuré sa consommation. Puis, nous l’avons nettoyé comme il devrait l’être et mesuré à nouveau la consommation », explique Thomas Huneau. « Rien qu’en faisant cela, nous avons observé une baisse de la consommation électrique de près de 25 %. » Le spécialiste recommande donc fortement un entretien régulier de son équipement à l’aide d’une brosse souple et d’une soufflette à air comprimé pour retirer la poussière collée sur les petites ailettes en aluminium au niveau du condenseur. En une demi-heure, l’affaire est réglée. Vu l’impact sur les besoins énergétiques, « il est important que cela reste propre dans le temps. » Mais à quelle fréquence intervenir ? La vitesse d’encrassement va dépendre de l’ambiance poussiéreuse ou non du site : de la proximité du stockage de la paille, du passage de la pailleuse, de la distribution d’aliment, de la présence de claires-voies… « Chez certains éleveurs, ce sera tous les six…
Prendre soin de son tank