Le temps écoulé entre le dernier repas et le début de la mise-bas a une influence directe sur la durée de celle-ci et sur la mortinatalité des porcelets. La truie a besoin d’énergie pour affronter l’épreuve de la parturition. Si son dernier repas est éloigné du commencement de la mise-bas, elle met plus de temps à donner naissance à ses porcelets. Les deux essais qui ont été réalisés à la station expérimentale de Romillé (35) le confirment. Dans le premier, 39 truies, alimentées manuellement, ont été observées entre 7 heures et 20 heures, le jour de la mise-bas. Dans le second, 72 truies, alimentées avec un système automatisé, ont été suivies par vidéo, jour et nuit, pendant la parturition. Les résultats ont été présentés par Nathalie Quiniou, de l’Ifip, lors des Journées de la recherche porcine, à Saint-Malo. Moins de mort-nés Trois classes de « temps dernier repas-mise-bas » sont comparées : < 3 heures ; de 4 à 8 heures et > 9 heures. Les rangs de portée, les poids après mise-bas, l’épaisseur de lard dorsal et le nombre de nés totaux par portée ne différaient pas entre les trois groupes. « Dans l’essai 1, les truies qui ont consommé leur dernier repas dans les trois heures ou entre 4 et 8 heures ont des mise-bas de même durée* avec peu de différences de mortinatalité : 4,1 vs 4,9 % mort-nés) ». Le nombre de d’animaux dans le groupe 3 (> 9 heures) est trop faible pour en tirer des conclusions. Dans le second essai, la cadence est meilleure quand la distance entre le dernier repas et la mise-bas est plus courte. « La mortinatalité est sensiblement la même entre le groupe < 3 heures et 4-8 heures (3,7 % vs 4,9 %). Pour les mises-bas de nuit, quand le dernier repas est plus éloigné, la durée de mise-bas est plus longue et la mortinatalité est plus élevée : 7,8 %…
Un dernier repas rapproché de la mise-bas