Les 400 truies de la SCEA Penn Roz, à Pluvigner, bénéficient d’une cure d’un macérat de plantes autour de la mise-bas pour faciliter les délivres et nettoyer l’appareil reproducteur. Des mises-bas un peu longues et surtout, des délivres qui traînent. Tels étaient les problèmes sur l’élevage de Kerbastard Saint-Guy. « Je notais la durée et l’aspect des délivres sur la fiche des truies », indique Virginie Brunet, associée, en charge de la maternité. « Certaines délivraient en plusieurs fois ». Avec, derrière, de l’hyperthermie possible et des traitements pour y remédier. Tout est pourtant réalisé dans les règles d’hygiène : raclage deux fois par jour en maternité avant et quelques jours après la mise-bas. Épandage d’un asséchant derrière les truies une fois par jour la première semaine, ainsi que sur le nid des porcelets, avec des copeaux de bois. Très peu de mises-bas provoquées (10 % environ) et peu de fouilles pendant la parturition. Un aliment péri mise-bas est distribué (alimentation à sec, par doseurs). Une cure de calcium est réalisée à la pompe doseuse en maternité. « Certaines truies étaient sales après l’insémination ». Le taux de fertilité varie entre 85 % et 90 % selon les bandes. « J’ai testé un produit conseillé par François Rialland, notre interlocuteur Yxia, sur les 3 dernières bandes (conduite en 5 bandes) ». Le macérat de plantes liquide, qui comprend aussi des vitamines et des oligo-éléments, est administré par voie orale (pas d’injection). « Je le donne au pistolet doseur, fourni par le vendeur, pendant cinq jours autour de la mise-bas (3 jours avant la date présumée et 2 jours après), dans l’auge ». 2,70 €/truie L’effet est sans appel, selon l’éleveuse. « Sur les dernières bandes, les délivres sont beaucoup plus rapides. Les chaleurs sont plus regroupées. Je n’ai pas constaté d’écoulements à l’insémination ». La distribution du produit n’est pas trop chronophage. Son prix, de 2,70 € par…
Un système reproducteur préparé dès la mise-bas