Christian et Katy L’Hostis ont décidé de refaire pâturer leur troupeau. Des intrants chers et une volonté de revenir à cette pratique les a poussés à prendre cette décision. Ils ont été conseillés par Olitys pour réorganiser l’exploitation. La ferme familiale de Christian L’Hostis se présentait il y a 30 ans sous la forme « d’un système classique avec maïs, pâtures et ensilage d’herbe », définit-il. Puis l’outil s’est agrandi, sur des terres « plus profondes qui limitaient la sortie des vaches en février, car ces pâtures sont peu portantes ». Au début des années 2000, le troupeau ne sort plus, à une époque où « les intrants étaient peu chers, c’était un système facile qui fonctionnait ». Pendant cette période, le volume de lait produit diminue, passant de 10 000 L de lait par vache à 8 000 L. Se profile également des problèmes sanitaires, de pattes. Un parcours extérieur est aménagé, en rationnant toujours le troupeau à l’étable. C’est alors que le producteur associé avec son épouse Katy au sein du Gaec de Kerlascoz, à Plouvien (29), décide de revenir en arrière, en remettant les pâtures au cœur de l’alimentation. « On ne pouvait continuer ainsi, avec une inflation du prix du soja, un prix du lait qui en parallèle n’augmentait pas. Les vaches étaient fatiguées ». Guillaume, le fils de Christian et salarié de la ferme, pousse vers ce retour à l’herbe, « c’est un sujet auquel il est très sensible ». Avec l’aide d’Olitys, il repense entièrement et dans sa globalité l’environnement de l’exploitation, en créant des réseaux d’eau, des chemins, des paddocks. Ces pâtures sont positionnées à l’arrière du bâtiment, pour faciliter leur accès. « Les vaches peuvent y aller seules, sans avoir de route à traverser ». Graminées et légumineuses à la carte La…
Dossier technique
Après 20 ans de pause, la pâture fait son retour