Le potentiel des cultures de blé est pour le moment prometteur. Le dernier apport d’azote est d’autant plus intéressant pour accompagner le potentiel de rendement de la culture et la teneur en protéines. Cette année, les premiers apports courant tallage ont été mal valorisés avec le mois de février sec, d’autant plus si la forme d’engrais est plus sensible à la volatilisation (urée, lisier…). D’un point de vue climatique, c’est souvent la période autour du stade épi 1 cm courant mars qui pose le plus de problèmes pour la valorisation de l’azote. Néanmoins, pour 2023, ces principaux apports autour d’épi 1 cm ont été très bien valorisés sur l’ensemble du territoire, avec un mois de mars excédentaire en pluies. L’état de nutrition azotée est donc tout à fait correct actuellement. Ajouté à l’absence de déficit hydrique, cela limite la régression de tiges et préserve le nombre de talles qui aboutiront à des épis. Ne pas se précipiter De potentielles pluies sont annoncées dans les prochains jours pour valoriser l’azote, toutefois il ne faut pas se précipiter pour réaliser son dernier apport, mais raisonner en fonction du stade de la culture. Les outils d’aide à la décision permettent également d’ajuster la dose à la hausse ou à la baisse selon l’état de nutrition et le potentiel de la parcelle. Pour préserver le potentiel de la culture et couvrir les besoins en azote, le dernier apport est important. Pour l’optimiser au maximum, il s’agit de trouver le compromis entre les besoins de la plante et donc son stade (date d’apport), son état de nutrition (la dose) et les conditions météo au moment de l’apport (valorisation). Concernant le stade, pour les parcelles actuellement au stade 2 nœuds, il est trop tôt pour apporter son dernier apport, le 3e apport d’azote est justifié à…
Dernier apport d’azote : quand l’apporter ?