Un groupe pilote de maraîchers affiliés à la marque Prince de Bretagne teste « depuis 2022 » plusieurs techniques culturales pour préserver la ressource en eau et sa qualité, selon un communiqué du 29 mars. Parmi les techniques utilisées, les « effaceurs de traces de roues ». Ce dispositif « permet une réduction du ruissellement de 64 %, un retard de déclenchement du ruissellement ainsi qu’une meilleure infiltration de l’eau dans le sol », affirme le groupe pilote encadré par la Chambre d’agriculture dans le cadre d’un dispositif PSE (Paiements pour services environnementaux). De plus, « le binage mécanique des allées » permet d’avoir un « sol motteux », ce qui réduit « le ruissellement en moyenne de 23 % et l’entraînement de boues de 33 % ». Enfin, le « barbuttage (ou buttage) réduit la création de chemin d’eau de 48 % à 100 % selon les années », observent les maraîchers. Ils remarquent aussi que l’usage de paillages biodégradables « simplifie la gestion des adventices, maintient un bon état hydrique du terrain et réduit les fluctuations thermiques ».
D’autre part, Prince de Bretagne teste depuis 2021 des variétés de tomates et choux-fleurs qui résistent mieux au « stress hydrique ». « Il s’agit d’obtenir d’ici deux ans 30 % d’eau en moins sur la culture de 35 variétés de choux-fleurs et 7 variétés de tomates », annonce la marque de légumes bretons portée par les coopératives Sica Saint-Pol-de-Léon, Les maraîchers d’Armor et Terres de Saint-Malo.