Les 200 laitières de l’EARL Le Toquin, à Réguiny (56), sont conduites en deux lots. Les fortes laitières d’un côté avec des cornadis pour l’accès à la table d’alimentation. Les fins de gestation de l’autre côté, sans cornadis. L’élevage de l’EARL Le Toquin s’est restructuré récemment, au moment de l’augmentation du volume de production à 1,8 million de litres. La salle de traite a été la première à se refaire une santé avec un passage de 2 x 6 à 2 x 14 postes TPA, en 2018, avec le souci de réduire au maximum la pénibilité : brosse soutenue pour le lavage des trayons, peu de marches pour circuler. Le bâtiment a été construit l’an dernier pour 215 vaches, avec une possibilité d’extension éventuelle dans les pignons. Il a été mis en service en été 2022. Il est aménagé en deux hangars bi-pente, de part et d’autre d’une table d’alimentation centrale, pour éviter une trop grande hauteur. 115 logettes en 3 rangées d’un côté ; une centaine de logettes en 3 rangées également de l’autre, toutes équipées de matelas à eau, pour le confort des animaux (35 litres par place). « Le matelas revenait à 200 € environ, posé », indique François Le Toquin, qui travaille avec deux salariées. Deux fois par jour, les éleveurs entretiennent les logettes à l’automoteur et apportent de la farine de paille. L’éleveur s’est chargé de la pose des tubulaires. Les logettes font 1,25 m de largeur. « Il faut prévoir 10 % de logettes en plus par rapport au nombre de vaches », conseille Jacques Charlery, du GIE Élevages de Bretagne, organisateur de la visite du bâtiment. Des box sur sable, accessibles des aires d’exercice, offrent l’espace nécessaire pour isoler des vaches. Une petite aire sablée Les aires d’exercice sont raclées automatiquement 6 fois par jour ; les effluents sont recueillis dans une préfosse puis…
Deux stabulations pour deux lots de vaches