Après avoir présenté certaines lignées de vaches du troupeau, les associés ont expliqué le fonctionnement de l’atelier de production d’énergie.
La nouvelle étable abrite, pour le moment, la totalité des génisses. Le décalage entre les deux parties de la toiture, orientées plein sud, permettra d’assurer une bonne ventilation du bâtiment. Elles sont couvertes, sur 7 000 m2, de panneaux photovoltaïques. « La production a démarré en avril 2022 », précisait Damien Péran, associé en charge de l’atelier énergie. « L’installation est de 1 440 kWc, avec vente de la totalité au fournisseur ».
100 Nm3 de biogaz par heure
L’exploitation produit également du biogaz depuis juillet 2022. « Nous avons fait ce choix pour valoriser les effluents, avoir une nouvelle source de revenu, pérenniser l’élevage et pour des raisons environnementales ». Deux digesteurs de 2 200 m3 ingèrent les effluents de l’élevage : 10 000 m3 de lisier et 2 500 tonnes de fumier (les vaches ne sortent pas au champ, à l’exception des taries). La ration de l’unité de méthanisation est composée, en plus des effluents, de 15 % de maïs ensilage, de 10 % environ de Cive et de 10 % boues de station d’épuration et de graisses d’abattoir de volailles. La production est de 100 Nm3/heure. Le biogaz est injecté directement dans le réseau via une canalisation qui rejoint celle d’autres élevages producteurs (plusieurs kilomètres). « Le besoin en main-d’œuvre, pour le chargement des matières premières, pour la maintenance et la gestion administrative est équivalente à 1 UTH ». Au total, l’exploitation emploie 5 UTH, dont deux salariés.
