Limiter les croissances en début de lot, augmenter la durée de nuit et être précis sur les conditions de démarrage permettrait de limiter le risque entérocoque. « Pour réduire le risque de problématiques liées à l’entérocoque, il faut freiner les croissances en début de lot pour les libérer ensuite. Il n’y a pas d’intérêt à aller chercher du poids à 20 jours car cela n’améliore pas les performances en fin de lot. Des poulets qui seront plus lourds à 20 jours auront plus de probabilité d’avoir recours à un traitement médicamenteux pour gérer l’entérocoque », a rappelé Sophie Lagadec, vétérinaire, lors de l’assemblée générale du Gaevol qui s’est déroulée à Guingamp (22) le 24 mars. La nouvelle préconisation est d’avoir un poids moyen de 280 grammes à J10 et 840 grammes à J20. Une solution bénéfique pour freiner la croissance des poussins est de les faire dormir plus en programmant entre 8 et 10 heures de nuit d’un seul bloc. « Il faut au minimum 8 heures de nuit à J8 et 6 heures après J26. » Une litière entre 29 et 30°C Les conditions de démarrage permettent aussi de limiter le risque entérocoque. « La température de la litière à l’arrivée des animaux doit être comprise entre 29 et 30 °C et pas plus. La température ambiante ne doit pas être supérieure à 33 °C. Il ne faut pas maintenir cette température entre J0 et J5. Il faut privilégier une baisse rapide des températures en visant -1 °C par jour. L’hygrométrie sur les premiers jours doit être de 55 % minimum pour hydrater les poussins », explique Sophie Lagadec qui précise que ces nouvelles préconisations sont disponibles auprès des techniciens Sanders. Sur les indicateurs de qualité la tendance est à la baisse notamment sur les taux de pododermatites. « La moyenne en 2022 est de 14,5 % pour les…
Limiter le risque entérocoque au démarrage