La présence d’un mâle et d’une femelle en Finistère aurait été confirmée par des résultats d’analyses. Face aux loups, la Coordination Rurale demande à ce que les analyses génétiques soient prises en compte et généralisées. Les prélèvements génétiques sur des animaux prédatés ont parlé. À la suite d’attaques sur des moutons ou des chevreuils, des éleveurs ont réussi à se lancer dans 5 analyses. « Le principe est de frotter avec un écouvillon les parties consommées pour recueillir de la salive », explique Patrick Sastre-Coader, éleveur à Dinéault et membre de la Coordination Rurale du Finistère. Parfois, le sang de brebis vient contrarier l’analyse en laboratoire. Ainsi et sur ces 5 prélèvements réalisés sur des attaques s’étalant du 1er décembre au 19 février, sur les communes de Quéménéven et de Dinéault, 2 échantillons ont pu être exploités. « Ces extraits ont été envoyés en Allemagne au laboratoire ForGen, habilité aux analyses médico-légales. Le site dispose d’une banque génétique ‘loup’ et est capable de voir si l’animal est hybridé ou non ». Les résultats montrent que l’attaque de Quéménéven a été perpétrée par une « louve de type italien, celle de Dinéault par un mâle de type scandinave ». Une nouvelle qui détonne. 150 € l’analyse « On peut s’attendre à une reproduction, mâle et femelle étant à 15 km l’un de l’autre ». L’éleveur prône cette technique de prélèvements génétiques, « mais à chacune de mes attaques, j’ai eu un refus systématique des services de l’État ». Un coût de l’analyse trop élevé ou un manque de fiabilité ont été apportés en réponse, « mais ce sont des analyses à 150 € TTC. De plus, le centre ForGen est habilité en analyse faune sauvage et travaille en criminologie », gage selon l’éleveur de leur compétence. D’autres moyens que les chiens Pour Erwan Crouan, maire de Quéménéven, « ce qui m’inquiète, c’est que l’État…
Loup : Un mâle et une femelle identifiés génétiquement