Dossier technique

Teff grass : La graminée africaine pousse tout l’été

15331.hr - Illustration Teff grass : La graminée africaine pousse tout l’été
Le teff grass s’apparente à un ray-gras d’Italie, avec « des feuilles encore plus fines », selon Barenbrug.

Plus résistant face aux températures élevées, le teff grass est une graminée qui peut entrer dans les stratégies de dérobées estivales. Son implantation doit être soignée pour pouvoir en tirer le meilleur profit. L’objectif des 8 plateformes mises en place depuis 2 ans par la Chambre d’agriculture est de générer un fourrage pendant la période estivale, en profitant des dernières pluies de mai et avant le chaud de l’été. Parmi les espèces observées et donnant de bons résultats, le teff grass, graminée coutumière des fortes chaleurs car originaire « des hauts plateaux d’Érythrée », situe Benoît Kerhornou, chef produit agriculture pour le semencier Barenbrug, qui a fourni les graines pour ces essais dispatchés sur toute la Bretagne. Si la plante se développe « à des températures très élevées, ce n’est pas pour autant une plante miracle : en cas d’absence d’eau, elle ne poussera pas. Pour autant, c’est une graminée révolutionnaire, tout l’enjeu de sa réussite passe par son implantation ». À l’instar des autres espèces estivales, le teff grass demande « beaucoup de somme de températures pour son développement. Ainsi sa zone de semis se situe sur la moitié sud Ille-et-Vilaine, voire bordure côtière sud 56 et 29. Pour le reste, c’est risqué ». Les graines de la plante, comparables en taille à du sel, demandent un lit de semence très fin et un très bon rappuyage. Elles sont à positionner en superficie, suivi de 2 roulages. 6 à 8 semaines après le semis, une première exploitation est possible. « Cette dérobée estivale est une soupape de sécurité, qui ressemble à un RGI, mais avec des feuilles encore plus fines et plus tendres ». Les graines sont très petites, ici en comparaison avec un grain de maïs. La préparation fine du lit de semence est impératif. Fauche puis pâture Stéphane Boulent, en…

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