Émilie Chevrel a été élue présidente de l’association Border collie d’Ille-et-Vilaine. L’objectif de cette association est de valoriser ce chien comme auxiliaire de travail et de former les agriculteurs à son utilisation.
Depuis 1,5 an, Émilie Chevrel est responsable d’une exploitation bovine à La Couyère (35). C’est aussi une passionnée de Border collie comme auxiliaire de travail. « Cela fait 10 ans que je l’utilise dans mes différents postes en élevage. En extérieur, le chien peut m’aider à cadrer et déplacer les bovins, à les séparer, en charger dans la bétaillère… En bâtiment, il peut amener les animaux dans une case, dans le parc d’attente… », détaille-t-elle. « Le chien permet de gagner du temps, de travailler avec davantage de sécurité, de calmer les bovins. Il engendre un rapport différent avec le troupeau : l’humain est devant lors des déplacements. »
« Mettre en exercice les capacités naturelles des chiens »
Cette année, Émilie Chevrel devient présidente de l’Association Border collie d’Ille-et-Vilaine (ABC 35) créée il y a plus de 25 ans – un réseau national existe –. Elle succède à Armel Richomme qui reste dans le bureau comptant 7 personnes. L’équipe entend relancer le dynamisme de l’association qui compte une quinzaine d’adhérents, se renouvelant au fil du temps. « L’objectif est de valoriser le Border collie comme chien de travail et de former les agriculteurs à son utilisation, sur troupeau bovin mais aussi en ovin voire sur volailles… ».
« Nous pouvons donner des conseils téléphoniques. Mais les éleveurs doivent s’investir pour dresser leur chien, lui donner un cadre, créer un lien avec lui. Des formations avec des éducateurs canins (Idele) sont proposées, sur l’obéissance aux ordres par exemple. Les formations sont adaptées aux besoins des éleveurs. Il faut d’abord définir son besoin de base pour amener le chien où l’on veut… », précise l’éleveuse.
Des journées d’entraînement et des rencontres amicales mensuelles sont aussi organisées.
Demande croissante de chiens
La demande en Border collie dressé est croissante, y compris pour du loisir. « La génétique compte beaucoup dans le choix d’un chiot. Il faut pouvoir travailler avec un chien ‘froid’, qui a une bonne lecture de la situation, qui sache mordiller les bovins pour se faire respecter… ». Cette année, une portée de chiots sera proposée à la vente via l’association ABC 35.
Contact : https://abc35.jimdofree.com / Facebook.