Semis de prairies, rénovation et extension du réseau d’eau, nouvelles clôtures, création de chemins… À peine installé, Kevin Desbois aménage un parcellaire pour développer le pâturage. Kevin Desbois, 30 ans, s’est installé le 1er février 2023 en reprenant une exploitation laitière au Mené (22). Auparavant, son expérience de 4,5 ans comme salarié en groupement d’employeurs lui avait permis de dessiner les contours de son projet. « Je travaillais sur deux exploitations lait – viande bovine assez portées sur l’herbe. L’une travaillait en agriculture biologique et pratiquait le pâturage tournant dynamique… », raconte le jeune homme. Un contrat de parrainage de 12 mois pour démarrer Toujours l’œil rivé sur « la conjoncture », il a attendu la bonne opportunité. « Je cherchais en priorité un potentiel accessible. » En consultant le Répertoire départ – installation (RDI), il a repéré cette ferme (53 ha de SAU, 44 vaches, 400 000 L de référence laitière) comptant 19 ha directement autour des bâtiments, à quelques kilomètres de sa commune d’origine. Avant de prendre les rênes officiellement, un contrat de parrainage a permis à Kevin Desbois de travailler avec son cédant pendant 12 mois. Une période pour découvrir son futur outil au fil des saisons, « commencer à mettre le nez dans les papiers », anticiper les évolutions et même commencer à bouger certaines lignes. « Objectif : développer au maximum l’herbe car le pâturage reste l’approche la plus économique », tranche le Costarmoricain. « Même si la semence a un coût au départ, des prairies bien implantées et bien suivies durent ensuite 5 ou 6 ans. À l’arrivée, c’est de la tranquillité et du temps de travail économisé. » Ses faveurs vont au mélange suisse associant plusieurs graminées et légumineuses : « C’est plus pérenne. En associant différentes variétés de trèfles, on peut espérer en avoir toute la saison. Et tout au long de sa vie, la prairie…
Dossier technique
Aller chercher la protéine de l’herbe toute l’année