La performance du chantier dépend du temps passé au remplissage, aux déplacements et à l’épandage.
Le digestat est un produit très volatil, qui agit plus rapidement que le lisier. Il permet aussi d’aller plus tôt dans les parcelles. Mais pour ne pas matraquer les sols avec de fortes charges (charges totales de plus de 60 t, tracteur compris, dans un chantier d’épandage conventionnel), il convient de s’adapter.
Une réserve en bord de parcelle
On ne met alors dans la parcelle qu’un tracteur de 13-15 t, équipé d’une rampe, ou un automoteur, alimenté directement par des tuyaux depuis la ferme en cas de parcelles proches ou ravitaillé par citerne ou tonne via la route pour les plus grandes distances. Cette organisation évite également de pénaliser le débit du chantier selon la distance « fosse/parcelle » et le temps perdu sur les routes. Un minimum de 200 m3 est nécessaire pour valoriser ce type d’organisation dont le coût avoisine en général les 4-5 € /m3.
Plus de main-d’œuvre
De par les différents postes nécessaires, le chantier mobilise plus de main-d’œuvre : 2 à 5 personnes peuvent être réquisitionnées.