Devant quelque 1 000 représentants du Crédit Mutuel de Bretagne et de nombreux décideurs politiques et économiques, réunis la semaine passée à Saint-Brieuc pour l’assemblée générale annuelle, les dirigeants de la banque coopérative et mutualiste ont livré leurs regards croisés sur le bilan et les perspectives de la Fédération. Gros plan sur une entreprise aussi singulière qu’attachante. Dans tout établissement coopératif, l’assemblée générale annuelle constitue un moment fort. C’est l’occasion d’effectuer un point d’étape mais aussi de célébrer les valeurs qui réunissent ses différents acteurs. Pour le Crédit Mutuel de Bretagne, qui puise ses racines dans l’Office central des œuvres mutuelles agricoles de Landerneau, celles des fondateurs étaient avant tout de servir, d’être utile à la communauté. Un esprit qui a perduré au fil des décennies et qui s’incarne aujourd’hui dans cette volonté d’être une banque à impact positif pour son territoire. Une orientation des plus logique pour un CMB par ailleurs composante majeure du groupe Crédit Mutuel Arkéa devenu il y a un an entreprise à mission. « Ce statut comprend des engagements forts », insiste Julien Carmona, président du CMB et du Crédit Mutuel Arkéa. Au programme : l’accompagnement des transformations environnementales, l’engagement pour la vitalité locale et la cohésion sociale. Le tout en veillant à un équilibre dans l’appréciation de la performance et en travaillant sur le collectif. Une vision équilibrée Afin de faire vivre cette feuille de route ambitieuse, le groupe coopératif et mutualiste a mis au point une approche innovante de la performance globale. Première entreprise en Europe à présenter une performance financière et extra-financière exprimée en euros, « nous avons mesuré que lorsque nous octroyons 1 million d’euros de crédit, cela génère 150 000 euros d’impact positif ». Une sensibilité que l’on retrouve bien sûr au Crédit Mutuel de Bretagne où un comité « Raison d’être » composé de dirigeants, de salariés et…
Être la banque préférée des Bretons