Léa Martin et Pierre Quéré reviennent sur leur expérience de finale de jugement de bétail, qui s’est tenue à Paris. Un grand moment pour les élèves du Nivot. Ils avaient obtenu fin d’année dernière leur ticket qualificatif pour la finale du jugement de bétail, en se rendant chez Patrick Buguel, éleveur de Dirinon. Léa Martin et Pierre Quéré ont plus que brillé lors de la finale nationale, qui s’est tenue lors du Sia, à Paris. Quelques jours avant la grande fête du lycée du Nivot de jeudi prochain où ils sont scolarisés, ils ont souhaité revenir sur ce championnat palpitant. « C’est très plaisant, même s’il y a de l’appréhension avec les caméras, de la pression pour obtenir une bonne place », note Léa Martin, arrivée au final 4e sur les 17 concurrents présents. Cette joute nationale regroupe des participants de toute la France, mais l’écrasante majorité vient du Grand Ouest. Les 3 premiers lauréats de la partie jugement se sont vu confier le micro pour une description orale. Ce fut le cas pour Pierre Quéré : « Il faut argumenter, pourquoi j’ai choisi cette vache. Il faut aussi un discours fluide ». Le jeune étudiant dont les parents élèvent 70 vaches à Plonévez-du-Faou, « dont 15 Normandes » précise-t-il, a pointé à Paris une femelle en 3e lactation. « Il faut être plus exigeant avec ce type de vache, contrairement à des Normandes qui ont davantage de lactations, on ne met pas la barre au même niveau : il faut être plus souple côté esthétique ». L’œil pour juger Klervie Le Gall, responsable de l’exploitation du lycée, a elle-même participé il y a quelque temps à ce concours. « Chaque année, les 2 premiers élèves de chaque département vont à Paris », rappelle-t-elle. Le jugement s’apprend, grâce à des entraînements menés par Sébastien Drouet, pointeur professionnel. « Mais il faut aussi…
Fiers de représenter leur lycée à Paris