Avant d’installer des équipements de ventilation mécanique, les flux d’air naturels sont à favoriser dans les bâtiments d’élevage. Par ailleurs, la brumisation et le douchage sont à mettre en œuvre avec précaution. Aujourd’hui, les bâtiments doivent non seulement protéger les vaches laitières des intempéries hivernales mais aussi assurer du confort en période chaude. Des travaux conduits par une équipe pluridisciplinaire de plusieurs organisations et portés par le Cniel ont permis de définir un « plan d’action pour adapter son bâtiment d’élevage aux conditions chaudes estivales ». L’amélioration de la ventilation naturelle fait partie des points abordés. « Le vent est un allié précieux pour renouveler l’air et diminuer la température ressentie par les animaux », constatent les partenaires. « En été, le bâtiment doit ressembler à un parasol avec de larges ouvertures en partie basse sur les longs-pans, permettant une circulation transversale de l’air. » Des bâtiments étroits et exposés au vent Pour profiter au mieux du vent, des conditions sont à respecter en cas de construction. Les vaches laitières étant peu sensibles au froid, « la construction de bâtiments plus ouverts que ceux actuels est souvent envisageable », précisent les conseillers. « La ventilation est plus efficace dans les bâtiments étroits, indépendants et exposés aux vents. Les longs-pans ne doivent pas être obstrués par des constructions limitrophes telles que silos, bloc traite, nurserie, stockage… » Penser aux opérations simples avant la ventilation mécanique Pour apporter de la vitesse d’air au niveau des animaux les aidant à lutter contre la chaleur, en ventilation naturelle, les ouvertures doivent être les plus basses possible sur les longs-pans. Simple et sans frais, le démontage de bardage pourra être envisagé, plutôt sur les côtés nord et est. Des panneaux articulés qui se lèvent sont une autre solution ou encore un bardage ajouré coulissant qui peut permettre de moduler les entrées d’air en toute…
La ventilation naturelle est à privilégier