Sur la ferme de la famille Hascoët, la poignée automatique s’ouvre à des heures définies pour laisser le troupeau revenir au bâtiment. À la clé pour les éleveurs : un gain de temps et une optimisation des surfaces pâturées. « En Bretagne, on est souvent en période intermédiaire pour le pâturage, avec du maïs à l’auge et de l’herbe dans les champs. Avec le Batt-Latch, on arrive beaucoup plus facilement à gérer ce pâturage ». Christian Hascoët ne trouve que des avantages à avoir équipé de cette poignée automatique ses clôtures. Ce petit boîtier alimenté électriquement par un panneau solaire tient tendu le fil de clôture entre 2 poteaux, et le relâche à l’heure voulue, afin de laisser libre l’accès au chemin menant vers le bâtiment pour les vaches laitières. Programmable, le boîtier peut par exemple libérer le troupeau à 4 h du matin. « Nous n’avons quasiment pas à aller chercher les vaches au champ, elles sont dès le matin dans le bâtiment ». De même et si une pluie est annoncée pendant la nuit, l’éleveur programme l’ouverture de la barrière plus tôt pour que les vaches puissent venir s’abriter dans l’étable. Autonome, le Batt-Latch est alimenté par un petit panneau solaire. Répartir la matière organique À la ferme, le pâturage démarre dès février, les éleveurs découpent les parcelles en paddocks de 1,8 ha, qui correspondent à 4 repas pour le troupeau composé de 180 vaches croisées Jersiaise et Rouge Suédois, « pour des animaux encore plus solides ». Couplé à une gestion au fil avant, le système Batt-Latch limite la surface explorée par les animaux. « Les vaches ont ainsi une surface limitée. Il faut être vigilant en période de fortes pluies, comme en novembre dernier ou nous avons enregistré 300 mm sur un mois ». Le fait de garder les vaches…
Dossier technique
Le Batt-Latch relâche le fil quand il le faut