Dans cette Cuma finistérienne où l’épandage de lisier représente la première activité, le choix s’est porté sur le matériel le plus adapté pour valoriser au mieux l’azote sans être trop gourmand en puissance. Quand il s’est agi de revoir le matériel d’épandage en 2021, les adhérents de la Cuma du Minez avaient le choix entre trois solutions : le pendillard simple, l’enfouisseur ou la rampe à patins. Exit d’emblée la buse qui sera interdite à partir du 1er janvier 2025 (lire par ailleurs). Une démonstration sur une parcelle labourée en légère pente a montré les limites de l’enfouisseur (7 m). Le tracteur de 240 CV peinait. « Besoin de trop de puissance », résume Pierre Sinquin, le président de la Cuma du Minez, qui pointe aussi la lenteur de ce type d’épandage. « Il nous aurait fallu une 3e tonne ». Des visites ont fini par convaincre les adhérents que la rampe à patins cochait la plupart des cases. « Bien que ce matériel ne permette pas de réduire la distance d’épandage par rapport aux habitations contrairement à un enfouisseur », reconnaît le président qui annonce un prix d’achat supérieur de 10 000 € par rapport à un pendillard simple. Et de faire remarquer que l’investissement a bénéficié de « 40 % de subventions européennes, sans plafond, et sans obligation de s’équiper d’un DPA comme le conditionne l’aide de la Région ». [caption id= »attachment_80100″ align= »aligncenter » width= »720″] Grâce aux patins en acier qui ouvrent une légère raie, le lisier est déposé au plus près du sol, voire est légèrement enfoui.[/caption] L’herbe n’est pas souillée La tonne 18 000 L encore en très bon état, y compris intérieur, a été finalement conservée et équipée d’une rampe Bomech de 18 m ; tout comme l’autre tonne de 15 000 L qui a été équipée d’une rampe similaire de 15 m. « En glissant sur sol, le patin en acier écarte la végétation et creuse une…
Dossier technique
Le bon compromis de la rampe à patins