Pour leur assemblée générale, les responsables de GDS Bretagne vont insister sur le rôle central des délégués locaux de l’association dans la construction et le maintien de « l’excellence sanitaire bretonne ». L’assemblée générale de GDS Bretagne se tiendra mardi 23 mai à Plérin. « Cette année, à l’occasion de ce rassemblement, nous allons mettre l’accent sur la force de la vie associative et notamment insister sur le rôle-clé joué par nos 600 délégués. L’importance de leur déploiement sur le territoire est cruciale. Ils sont des maillons essentiels au bon fonctionnement de notre activité, à notre efficacité dans la maîtrise sanitaire. Entre le terrain et l’État, ils font le lien autant pour remonter des informations locales que pour redescendre avec pédagogie des messages techniques ou réglementaires vers les éleveurs », a tenu à insister Thierry Le Druillenec, président de la structure. Économie d’échelle Le rendez-vous sera aussi, bien sûr, l’occasion de revenir sur l’activité de l’année 2022 et plus globalement sur le contexte général. « On perd 110 bovins par jour en Bretagne », rappelait l’éleveur de Gurunhuel (22). Cette décapitalisation est un enjeu financier fort pour l’association s’appuyant notamment sur un système de cotisation à l’animal. « N’oublions pas que l’État ne finance que 4 % de la mission d’Organisme à vocation sanitaire qu’elle nous délègue. Heureusement, nous avons toujours cherché à anticiper. La régionalisation en 2015 puis l’entrée dans le projet Innoval ont permis de réaliser des économies d’échelle tout en renforçant notre qualité de service. » Faire reculer l’IBR et la BVD En 2022, dans le cadre de la mission OVS, 16 959 ateliers bovins ont été suivis en Bretagne. « Cela représente plus de 258 000 analyses, de sang ou de lait, réalisées pour suivre le statut sanitaire. Cet engagement est essentiel pour pouvoir garantir que tous les cheptels bretons sont officiellement indemnes de tuberculose, de brucellose ou de leucose »,…
Le sanitaire passe par l’engagement