L’enquête sur l’eau menée dans le cadre de la révision du Sage Vilaine montre une inquiétude plus marquée des moins de 30 ans sur la ressource. Cinq réunions-débats avec le grand public se tiendront en juin. Plus de 3 550 répondants ont participé à une grande enquête en ligne sur l’eau menée auprès des habitants des 508 communes du périmètre de bassin versant de la Vilaine (38 intercommunalités). Cette enquête multigénérationnelle a été menée du 2 mars au 7 avril, dans le cadre de la démarche de concertation du grand public pour la révision du Schéma d’aménagement et gestion de l’eau (Sage) Vilaine. Elle viendra alimenter les cinq ateliers qui seront organisés avec les habitants du territoire au mois de juin, avant une grande rencontre réunissant tous les participants intéressés au mois de novembre. Impact du changement climatique « De façon générale, le regard est extrêmement marqué par le sentiment que la situation était meilleure par le passé et qu’elle sera pire à l’avenir, s’agissant de la qualité, de la quantité d’eau douce disponible, des inondations, des périodes de sécheresse, du coût de l’eau », synthétise le rapport de l’enquête. Les ‘moins de 30 ans’ en particulier se montrent plus inquiets que leurs aînés. Par ailleurs, les répondants identifient un impact marqué sur la ressource en eau « du changement climatique, de l’artificialisation des sols et des activités agricoles ou industrielles ». Pour préserver les cours d’eau, zones humides et leurs abords, les répondants considèrent qu’il faut « avant tout faire appliquer la réglementation. » Ils priorisent également l’information et la sensibilisation, l’amélioration des connaissances et dans une moindre mesure les travaux d’entretien. Pour garantir la qualité de l’eau, limiter les impacts des polluants sur les milieux aquatiques et la santé, « les répondants classent en priorité le changement des pratiques et des systèmes dans les exploitations agricoles, puis une…
L’eau, source d’inquiétude pour les plus jeunes